Dans les maux du génocide, nous décrirons les atrocités que les Tutsi ont dû subir pendant le génocide de 1194, au Rwanda, lorsqu’une partie de la population décida d’exécuter. Ils étaient des voisins, des amis, une famille; mais ou autre relation proche, mais le matin du 7 avril, ces relations prirent fin abruptement, pour céder à la haine sans précédent qui va jusqu’à l’extermination.

Il serait irréaliste de prétendre citer ici de façon exhaustive toutes les conséquences de cette tragédie, ce génocide de proximité,  cette volonté d’exterminer les Tutsi du Rwanda; car, à part ce qui est visible et compréhensible à toute l’humanité, chaque rescapé en porte un vécu personnel, selon son parcours pendant les 100 jours qu à duré ce génocide, et la période post génocide.

Les maux du génocide se voient aussi bien sur le plan physique que sur le plan psychique, ils sont visibles dans les ruines et les cadavres qui jonchaient le pays plusieurs années après 1994, et sur les rescapés amputés et ceux qui en portent et porteront indéfiniment les marques des machettes, des grenades, et autres engins inspirés par l’ingéniosité des miliciens.

PERSONNES TUÉES

Selon l’Organisation des Nations Unies (ONU), le génocide contre les Tutsi du Rwanda a fait 800,000 morts. Selon le gouvernement rwandais, le nombre des personnes tuées pendant le génocide s’élève à  1, 071,000.  RWANDA: https://survivors-fund.org.uk/learn/statistics/

Non seulement le  nombre de  morts devraient interpeller notre conscience, mais aussi et surtout l’atrocité de différentes méthodes utilisées par les miliciens. Ainsi, certaines des victimes ont été jetées vivantes dans des rivières ou dans des latrines, d’autres ont été enterrées vivantes; dans des mariages mixtes (hutu-tutsi), les conjoints hutu ont été obligés de tuer eux-mêmes leurs épouses ou leurs époux; les femmes enceintes ont été éventrées avant d’être tuées; d’inimaginambles moyens ont été déployés pour que non seulement le Tutsi meurt, mais qu’il meurt en souffrant.

LES VEUVES ET LES ORPHELINS

Pendant les 100 jours qu’a duré le génocide contre les Tutsi du Rwanda, le pays a recensé beaucoup de pertes en vies humaines,  mais il a aussi hérité  des milliers des veuves – des veufs et des orphelins.

Les données  recueillies sur le site de AVEGA-AGAHOZO (Associations des Veuves du Génocide Agahozo), font état de 20.000 veuves regroupées au sein de cette association. Parmi ces veuves,   732 ont également perdu leurs enfants; donc  ces femmes n’ont plus de membre de famille proche; et 1599 ont été violées par des miliciens qui leur ont transmis le virus VIH. La même source fait état  de 1122 enfants  née du viol. http://avega.org.rw/

Le nombre exact n’est pas encore connu et ne le sera peut-être pas, car à ce jour,  les orphelins recensés sont  surtout ceux qui ont eu recours à l’aide des fonds publics  pour subvenir à leurs études ou autre besoins  afin de sortir de la misère et survivre dans de meilleures conditions.  Ceci sous-entend que les orphelins qui pouvaient subvenir à leurs études, soins médicaux et autres ne figurent sur aucune liste comme orphelins du génocide.

DES FAMILLES COMPLÈTEMENT DÉCIMÉES

Selon GAERG (Groupe des Anciens Étudiants et Élèves Rescapés du Génocide),  9706 familles ont été décimées; ces familles comptaient 42,647 personnes. Ces donnent proviennent seulement de 19 districts où le recensement a été mené sur 30 districts que conte tout le pays. (igihe, 20 mai 2018)

FARDEAUX POUR LA JUSTICE

Les prisons regorgent de prisonniers  dont le jugement prendra des années, les rescapés doivent endurer des scènes de témoignages et confronter les bourreaux. Cela rouvre des plaies et les traumatismes